Le Togo va abriter l’année prochaine et pour la première fois les travaux du 9ème Congrès panafricain initié dans le cadre de la décennie des racines africaines et de la diaspora africaine. La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé a procédé ce lundi 22 mai 2023 au lancement officiel de ce grand événement au nom du chef de l’État, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé.
Le congrès de Lomé poursuit plusieurs objectifs notamment, le renforcement de la solidarité et l’unité africaines sur des sujets d’intérêt commun comme la sécurité, l’intégration régionale, la paix, la gouvernance ou encore le développement. Il s’agit également d’agir pour une vision africaine commune qui reflète les aspirations des Africains face aux défis du monde actuel ; d’accélérer le développement économique du continent en renforçant les échanges commerciaux interafricains.
Le Congrès vise aussi à créer des passerelles économiques, politiques et culturelles avec les pays des Caraïbes, des Amériques, de l’océan indien, d’Europe où vivent des descendants d’africains. Mais aussi à faire face aux défis liés aux changements climatiques, au terrorisme, à la migration et à la pandémie de Covid-19; et conforter la position de l’Afrique sur la scène internationale.
Pendant cinq jours, personnalités politiques, économistes, intellectuels, artistes engagés, activistes militants partageront leurs réflexions, expériences et témoignages sur le panafricanisme à travers des ateliers, plénières, conférences et tables rondes.
« Avec ce 9ème congrès panafricain, nous espérons poursuivre le travail commencé dès le XXè siècle, afin de remobiliser les Africains d’Afrique, et toutes les personnes d’ascendance africaine qui se reconnaissent dans cet humanisme si caractéristique du combat panafricaniste. », a déclaré Mme le Premier ministre.
Pour la cheffe du gouvernement togolais, les congrès panafricains constituent un espace historique où des afro-descendants de la diaspora et des africains de l’Afrique ont dans un élan de solidarité fait avancer la cause de la liberté et de la dignité universelle. L’Afrique, selon elle, ne renie pas son histoire. Elle en tire les meilleures leçons pour son présent et son futur qui convoquent notre courage, notre vision et notre génie.
« Nous devons travailler, par exemple, à notre souveraineté alimentaire pour éviter de subir les conséquences néfastes d’évènements que nous ne maîtrisons pas. », a-t-elle souhaité.
