Le Premier ministre préside les 18è assises de l’association des hautes juridictions francophones

Le Premier ministre préside les 18è assises de l’association des hautes juridictions francophones

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La problématique des révisions constitutionnelles et leurs impacts sur les fondamentaux de l’état de droit au cœur des 18è assises de l’association africaine des hautes juridictions francophones. Les travaux d’ouverture ont été présidés ce lundi 12 décembre 2022 à Lomé par Mme le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.

Lomé, capitale des hautes juridictions francophones. Pendant trois jours, les magistrats de ces hautes juridictions vont débattre et échanger les expériences. Ils vont aussi réfléchir principalement sur la problématique des révisions constitutionnelles avec en ligne de mire, leurs impacts sur les fondamentaux de l’état de droit. Les délégués venus des pays francophones d’Afrique vont jeter un regard critique et scientifique sur les différentes révisions constitutionnelles.

Le président du Conseil d’administration de l’Association africaine des hautes juridictions francophones (AA-HJF) et président de la Cour suprême du Bénin, Victor Dassi Adossou a remercié le chef de l’État togolais Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé pour les facilités accordées à l’association pour l’organisation de ces assises statutaires.

« La thématique qui nous rassemble ce jour à savoir « l’État de droit et la problématique des révisions constitutionnelles en Afrique » reflète parfaitement la nécessité de poursuivre l’ancrage des valeurs de l’Etat de droit, appréhendées au prisme de la démocratie constitutionnelle. Le choix du thème est d’autant plus pertinent que ce colloque intervient dans un contexte où notre sous-région est aux prises avec des manifestations d’instabilités politiques, liées parfois aux crises sécuritaires. Ces situations viennent, avec cruauté, nous rappeler l’importance pour un pays de bénéficier d’un climat de paix et de stabilité politique et institutionnelle.’’, a déclaré Mme le Premier ministre.

La cheffe du gouvernement a suggéré aux participants d’intégrer dans leurs analyses nos réalités culturelles et nos mœurs car a-t-elle dit « il n’y a pas de modèle prêt à porter en démocratie. »

www.primature.gouv.tg

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