Mme le Premier Ministre Victoire Tomégah-Dogbé a accordé des audiences à plusieurs personnalités et institutions lors de son séjour à Bonn en Allemagne. Elle a échangé le 03 juillet avec le Secrétaire général adjoint des Nations unies, chargé de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification Ibrahim Thiaw.
Les discussions entre les deux personnalités ont tourné autour des opportunités d’emplois qu’offre le secteur agricole et la problématique de la protection de l’environnement et la lutte contre la désertification.
« J’ai été très heureux de rencontrer en personne ici à Bonn Mme le Premier Ministre. C’est une rencontre qui m’a véritablement ouvert les yeux sur les opportunités qu’il y a au Togo à assurer la gestion des terres. Nous avons beaucoup parlé de la terre comme source de revenus des populations, comme opportunité de création d’emplois pour les jeunes et des opportunités aussi de création d’emplois secondaires par la valorisation des produits agricoles. », a déclaré Ibrahim Thiaw.
Pour lui, l’entrevue avec Mme le Premier Ministre a permis de voir « les possibilités de transformer l’économie rurale togolaise à travers une nouvelle dynamique d’intégration avec l’énergie, la digitalisation. C’était des discussions intéressantes et je suis ravi de voir qu’un pays comme le Togo, un pays qui a beaucoup d’avenir avec une jeunesse extraordinaire, a la possibilité d’avoir un leader visionnaire qui permet de le pousser vers l’avenir ».
Mme le Premier ministre et le Secrétaire général adjoint de l’ONU avaient animé le 19 novembre 2020 un webinaire sur les emplois liés à la terre pour les jeunes. Une initiative de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD).
Entrée en vigueur en 1996, la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification prévoit que les parties élaborent des Programmes d’action nationaux contre la désertification, harmonisés au niveau régional par des conventions bilatérales ou multilatérales. La convention insiste sur la nécessité d’associer à ces programmes les communautés locales et les ONG. Elle appelle à la mobilisation de ressources nationales ou internationales, publiques ou privées, pour financer la lutte contre la désertification. La Convention compte 181 parties dont le Togo.